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L’Association des femmes autochtones du Canada applaudit les premières étapes de la création du système d’alerte des FFADA, demande instamment que les consultations soient accélérées

La présidente de l’AFAC, Carol McBride : « Mettons en place ce système d’alerte et rendons le fonctionnel. Prenons les mesures nécessaires pour mettre fin à ce génocide. »

Published on December 1, 2023

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GATINEAU, Québec – Les dirigeantes et les aînées de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) sont heureuses d’apprendre que le gouvernement fédéral commence à travailler sur le système d’alerte publique pour les femmes, les filles et les personnes Deux‑Esprits autochtones disparues, qui devrait être en place depuis longtemps.

« L’AFAC réclame la création de ce système depuis de nombreuses années », a dit la présidente de l’AFAC, Carol McBride. « Les femmes, les filles et les personnes Deux‑Esprits, transgenres et de diverses identités de genre autochtones font l’objet d’un génocide. Un système d’alerte permettra non seulement d’augmenter le nombre d’yeux à la recherche des victimes de cette violence pendant les heures critiques, mais aussi de signaler que le gouvernement prend au sérieux les décès et les disparitions. »

L’AFAC souhaite remercier la députée néo-démocrate Leah Gazan pour ses efforts visant à faire du système d’alerte Robe rouge une réalité. L’AFAC applaudit la détermination du gouvernement libéral à consulter les survivantes, les travailleurs de première ligne et les familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, alors qu’il décide de la meilleure façon de mettre en œuvre le programme d’alerte. L’AFAC est prête à participer à ce processus de consultation.

Mais Mme McBride souligne que les consultations devraient avoir une date limite fixe et qu’elles devraient être terminées bien avant les prochaines élections fédérales.

« C’est une question de vie ou de mort. Des vies continuent d’être perdues à un rythme alarmant à cause de cette violence », dit Mme McBride, notant qu’il y a quatre ans que l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a demandé la mise en place d’un numéro d’urgence national auquel on pourrait accéder en cas de disparition.

« Nous ne pouvons pas risquer de voir cette importante initiative mourir au cours du processus de consultation », dit Mme McBride. « Mettons en place ce système d’alerte et rendons‑le fonctionnel. Prenons les mesures nécessaires pour mettre fin à ce génocide. »

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About The Native Women’s Association of Canada

The Native Women’s Association of Canada (NWAC) is a national Indigenous organization representing political voices of Indigenous women, girls, Two-Spirit, transgender, and gender-diverse people in Canada. NWAC is inclusive of First Nations—on- and off-reserve, status, non-status, and disenfranchised—Inuit, and Métis. An aggregate of Indigenous women’s organizations from across the country, NWAC was founded on a collective goal to enhance, promote, and foster social, economic, cultural, and political well-being of Indigenous women, girls, Two-Spirit, transgender, and gender-diverse people within their respective communities and Canadian societies.

À propos de l'Association des femmes autochtones du Canada

L'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est une organisation autochtone nationale qui représente la voix politique des femmes, des filles, des transgenres, des bispirituels et des personnes de sexe différent au Canada, y compris les membres des Premières nations vivant dans les réserves et hors réserve, les Indiens inscrits et non inscrits, les personnes privées de leurs droits, les Métis et les Inuits. Regroupant des organisations de femmes autochtones de tout le pays, l'AFAC a été fondée dans le but collectif d'améliorer, de promouvoir et de favoriser le bien-être social, économique, culturel et politique des femmes autochtones au sein de leurs communautés respectives et des sociétés canadiennes.