Sign the Letter| Native Women's Association of Canada (NWAC)

Dear Member of Parliament,

As the third annual Day for Truth and Reconciliation approaches, we are asking you to urge the government to increase the pace of progress on the 94 Calls to Action of the Truth and Reconciliation Commission (TRC).

In December 2022, the Yellowhead Institute, an Indigenous-led research and education centre that monitors progress on the Calls to Action, said just 13 of those Calls had been “completed” over the previous seven years. And we, at the Native Women’s Association of Canada (NWAC), do not believe much additional work has been done in 2023.

When the Final Report of the TRC was released in the fall of 2015, and the atrocities of the institutions of assimilation were made public, there was much optimism that the work of reconciliation would finally begin.

Prime Minister Justin Trudeau bolstered those feelings of hope by saying: “I affirm our unwavering support for the TRC’s recommendations, and call on the Government of Canada to take immediate action to implement them.”

Since then, some work has been done – there is an annual day for Truth and Reconciliation even though it is not recognized in all provinces and territories. There was a National Inquiry Into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls. A law has been passed to support and promote the use of Indigenous languages. All of these measures were recommended by the TRC, and all are important.

But 18 of the Calls to Action remain completely untouched, many are only partially completed, and so much more is left to be done. Many of the Calls that remain unfulfilled would not require vast amounts of time or money.

Why, for instance, has the government so far ignored the recommendation to publish an annual report on the number of Indigenous children in foster care (Call to Action #2)?

Why is there no annual report on educational funding and attainment for Indigenous children (Call to Action #9)? How can we know if the money promised for Indigenous education is improving outcomes without that accounting?

Why has the legislation to create a National Council for Reconciliation (Call to Action #54) been allowed to languish in the Senate? And why has the government not committed to adequately fund that council once it is finally established?

While the government dithers, conditions in some areas covered by the TRC’s Calls are deteriorating. Rather than eliminate the overrepresentation of Indigenous people in custody by 2025 (Call to Action #30), Indigenous women now account for more than half of the female population in federal prisons.

This is not a partisan issue. Every elected member of the House of Commons has a duty to ensure that the Indigenous people of this country are treated fairly, and that the wrongs of the residential schools are set right.

It is what Canadians want you to do. A Leger poll released on Truth and Reconciliation Day last year suggested that 72 per cent of the national population agrees with the sentiment: “I am much more understanding of why reconciliation is important for Indigenous Peoples and Canada as a whole.”

In July 2023, The Standing Senate Committee on Indigenous Peoples published a report, Honouring the Children Who Never Came Home: Truth, Education and Reconciliation, in which the committee urged the Government of Canada to take actions necessary to combat the rise of residential school denialism.

We ask you to act on that committee’s recommendations, and to demand that work on the TRC Calls to Action be accelerated.
The lethargy with which the government has approached the Calls to Action is not reconciliation. It does not honour the victims and survivors of the residential schools.

Now is the time to make real headway in meeting the recommendations of the Truth and Reconciliation Commission. We are urging you to do the right thing and call upon the government to meet all 94 Calls to Action --- and that the work is done expediently.

Thank you. Meegwetch.

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Madame / Monsieur,

À l’approche de la troisième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous vous demandons d’exhorter le gouvernement à accélérer le rythme des progrès concernant les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR).

En décembre 2022, le Yellowhead Institute, un centre de recherche et d’éducation dirigé par des Autochtones qui suit les progrès relatifs aux appels à l’action, dit que seuls 13 de ces appels avaient été mis en œuvre au cours des sept années précédentes. L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est d’avis que peu de travail a été accompli en ce sens en 2023.

Lorsque le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation a été publié, à l’automne 2015, et que les atrocités commises dans les établissements d’assimilation qu’étaient les pensionnats autochtones ont été rendues publiques, il y avait beaucoup d’optimisme, puisque le travail de réconciliation allait enfin commencer.

Le premier ministre Justin Trudeau a renforcé ces sentiments d’espoir en disant : « j’affirme notre appui indéfectible aux recommandations de la CVR et enjoins le gouvernement du Canada à prendre immédiatement des mesures pour les mettre en œuvre ».

Un certain travail a été accompli depuis : une journée annuelle est consacrée à la vérité et la réconciliation, même si elle n’est pas reconnue dans toutes les provinces et tous les territoires. Une enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a eu lieu. Une loi a été adoptée pour soutenir et promouvoir l’utilisation des langues autochtones. Toutes ces mesures étaient recommandées par la Commission de vérité et réconciliation et elles sont toutes importantes.

Mais 18 des appels à l’action n’ont aucunement été traités, beaucoup ne le sont que partiellement et il reste encore tellement plus à faire. Or, bon nombre de ces appels qui restent sans suite n’exigeraient pas d’énormes quantités de temps ou sommes d’argent.

Pourquoi, par exemple, le gouvernement a-t-il jusqu’à présent ignoré la recommandation de publier un rapport annuel sur le nombre d’enfants autochtones placés dans des familles d’accueil (appel à l’action no 2)?

Pourquoi n’y a-t-il pas de rapport annuel sur le financement de l’éducation et la réussite scolaire pour les enfants autochtones (appel à l’action no 9)? Sans cette comptabilité, comment pouvons-nous savoir si l’argent promis pour l’éducation autochtone améliore les résultats?

Pourquoi la législation visant à créer un Conseil national pour la réconciliation (appel à l’action no 54) est-elle restée en suspens au Sénat? Et pourquoi le gouvernement ne s’est-il pas engagé à financer adéquatement ce conseil une fois qu’il sera enfin établi?

Pendant que le gouvernement tergiverse, les conditions dans certains domaines couverts par les appels de la CVR se détériorent. Au lieu que la surreprésentation des Autochtones en détention soit éliminée d’ici 2025 (appel à l’action no 30), les femmes autochtones représentent aujourd’hui plus de la moitié de la population féminine dans les prisons fédérales.

Ce n’est pas une question partisane. Chaque député élu à la Chambre des communes a le devoir de veiller à ce que les peuples autochtones de ce pays soient traités équitablement et à ce que les erreurs commises dans les pensionnats soient réparées.

C’est ce que les Canadiens attendent de vous. Un sondage Léger publié l’année dernière à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation a révélé que 72 % de la population nationale partageait ce sentiment : « Je comprends beaucoup mieux pourquoi la réconciliation est importante pour les peuples autochtones et le Canada dans son ensemble ».

En juillet 2023, le Comité sénatorial permanent des peuples autochtones a publié un rapport intitulé Honorer les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux : vérité, éducation et réconciliation, dans lequel le Comité exhorte le gouvernement du Canada à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la montée du négationnisme à propos des pensionnats.

Nous vous demandons de donner suite aux recommandations du Comité sénatorial et d’exiger l’accélération des travaux sur la mise en œuvre des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.

La léthargie avec laquelle le gouvernement a abordé les appels à l’action ne constitue pas une réconciliation. Elle n’honore pas les victimes et les survivants des pensionnats.

Le moment est venu de faire de réels progrès dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission de vérité et réconciliation. Nous vous demandons instamment de faire ce qu’il faut et d’exiger du gouvernement qu’il réponde aux 94 appels à l’action --- et de veiller à ce que le travail soit fait rapidement.

Merci, meegwetch,

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