Press Release

Les statistiques sur les surdoses de drogues et les dépendances atteignent un niveau record; les gouvernements doivent agir maintenant!

8 mai 2023

OTTAWA – L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) demande au gouvernement fédéral et aux gouvernements des provinces de prendre des mesures rapides pour répondre à une crise de santé mentale et de toxicomanie qui ne cesse de s’aggraver. La semaine du 3 au 9 mai est la Semaine de la santé mentale et l’appel à l’action ne pourrait pas être plus pertinent.

Sept ans après que la Colombie-Britannique a déclaré une urgence de santé publique à l’échelle de la province en ce qui concerne les drogues toxiques illicites, la First Nations Health Authority (FNHA) de la Colombie-Britannique a annoncé que l’année 2022 avait été dévastatrice. Les données montrent qu’il y a eu parmi les membres des Premières Nations 373 décès par empoisonnement à des drogues toxiques, soit une augmentation de 6,3 % par rapport aux données de l’année précédente.

Publié le mois dernier, le rapport révèle que les Premières Nations sont « particulièrement et disproportionnellement » touchées par les décès dus à des drogues toxiques et que les femmes autochtones meurent de surdose plus de 11 fois plus souvent que les autres femmes.

« Quand nos femmes, nos filles et nos personnes Deux‑Esprits, transgenres, et de diverses identités de genre (FF2ETDIG+) qui ont des problèmes de santé mentale et de toxicomanie deviendront-elles une priorité pour les provinces et le gouvernement fédéral? », a demandé la présidente de l’AFAC, Carol McBride? « Ce rapport nous rappelle brutalement que des vies sont perdues. Le gouvernement doit agir maintenant pour répondre à cette urgence sanitaire et promouvoir la réduction des risques et la guérison chez les femmes, les filles, les personnes Deux‑Esprits, transgenres et de diverses identités de genre (FF2ETDIG+) autochtones touchées par la toxicomanie et les problèmes de santé mentale. »

État de la santé mentale des Autochtones

Les recherches et les statistiques sur la santé mentale des Autochtones indiquent clairement un échec national. Les membres des Premières Nations connaissent des taux de dépression plus élevés que ceux de la population canadienne en général et un taux de suicide deux fois supérieur (source : « First Nations and Inuit Regional Health Surveys, 1997: A Synthesis of the National and Regional Reports » [Enquêtes régionales sur la santé des Premières Nations et des Inuits, 1997 : synthèse des rapports nationaux et régionaux]).

La FNHA a dit qu’elle modifiait actuellement ses activités afin de renforcer les politiques de réduction des risques pour les personnes qui vivent dans des zones urbaines loin de leur domicile.

« Nos femmes, nos filles et nos personnes Deux‑Esprits, transgenres et de diverses identités de genre (FF2ETDIG+) autochtones doivent être prioritaires », a dit Mme McBride. « En raison du traumatisme mental intergénérationnel causé par l’expérience des pensionnats, il est impératif que les gouvernements fédéral et provinciaux prennent des mesures pour prévenir d’autres préjudices et promouvoir une guérison holistique. Plus précisément, il est urgent que les appels à la justice de la Commission d’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, en particulier les appels à la justice adressés aux fournisseurs de services de santé et de bien-être, soient mis en œuvre immédiatement. »

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