Policy Sectors
Use this search tool to navigate through our various programs and policy pages.
Policy Sectors
PUBLICATION IMMÉDIATE
5 avril 2023
(Ottawa, Ontario)—La découverte du corps d’une autre femme autochtone dans une décharge de Winnipeg, hier souligne l’urgente nécessité pour le gouvernement fédéral de prendre des mesures rapides pour mettre fin au génocide des femmes autochtones, selon l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC).
Pourtant, rares sont ceux qui nourrissent l’espoir que ce sera le cas.
Il y a des années que l’organisation nationale qui représente les femmes, les filles et les personnes transgenres, Deux‑Esprits et de diverses identités de genre autochtones exerce des pressions sur le gouvernement pour qu’il prenne au sérieux la conclusion de génocide de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA). Pressions pour que le gouvernement consacre les fonds et les ressources nécessaires afin de mettre un terme à ce problème critique. Pourtant, malgré les statistiques montrant que le taux d’homicide des Autochtones est encore sept fois plus élevé que celui des non-Autochtones, au mieux, la réponse du gouvernement a été faible. Son plan d’action pour faire face à cette crise, publié il y a près de trois ans, manquait de trois éléments essentiels : le financement, des échéances et des objectifs mesurables.
La défunte, Linda Mary Beardy, de Lake St. Martin, au Manitoba, est la cinquième femme dont le corps est retrouvé dans la décharge qui est au centre de manifestations depuis des mois. Des militants y sont installés depuis des mois pour exhorter la police à rechercher sur le site les dépouilles mortelles d’autres femmes et jeunes filles autochtones disparues ou assassinées.
« La triste réalité, c’est que les femmes, les filles et les personnes Deux‑Esprits, transgenres et de diverses identités de genre autochtones sont assassinées ou portées disparues avec une régularité effroyable et à des taux disproportionnés dans tout le pays. Année après année, nous avons demandé au gouvernement fédéral d’intervenir et de consacrer les ressources nécessaires pour mettre fin au meurtre de nos sœurs, de nos mères, de nos filles et de nos tantes. Mais chaque année, on nous répond par des paroles qui ne sont pas suivies par des actes », a dit Carol McBride, présidente de l’AFAC. « Cette dernière découverte souligne (encore une fois) pourquoi le gouvernement doit intensifier sa réponse à ce génocide. Nous avons besoin du financement nécessaire pour fournir des ressources à nos organisations de première ligne dans chaque province et nous avons besoin des ressources nécessaires pour construire nos pavillons de ressourcement et nos espaces sécuritaires. »
« Nous sommes sous le choc et attristées d’apprendre que la dépouille mortelle d’une femme autochtone de plus a été retrouvée dans un site d’enfouissement, a dit Melissa Critch, co‑présidente de Manitoba Moon Voices, l’association provinciale du Manitoba membre de l’AFAC. « J’ai visité cette décharge pendant de nombreuses années et je me suis toujours demandé quel membre de ma parenté se trouvait sous mes pieds. Notre plus grande crainte est que ce sera toujours nous. Nous ne devons pas oublier que chacune de ces femmes était un être humain. Elles ne sont pas de simples statistiques criminelles. Ce sont des membres de nos familles, qui avaient toutes des espoirs et des rêves. »
« La semaine dernière encore, ajoute Mme McBride, le gouvernement fédéral n’a pas fait dans l’annonce de son budget une priorité absolue du dossier des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées ni de la protection des femmes, des filles et des personnes Deux‑Esprits, transgenres et de diverses identités de genre autochtones. Le budget était pratiquement dépourvu d’investissements visant à mettre fin à la marginalisation économique dans le but de faire cesser la violence ». « La violence continue. Le génocide se poursuit. Nous considérons que mettre fin à cette horrible situation est une priorité, mais ce n’est manifestement pas le cas du gouvernement. »
-30-
For information, or to arrange an interview, contact:
Roselie LeBlanc at roselie@sparkadvocacy.ca or 604-928-3233.
Pour obtenir plus d’information ou prendre des dispositions pour une interview, contacter:
Roselie LeBlanc, par courriel : roselie@sparkadvocacy.ca ou par téléphone: 604-928-3233
About The Native Women’s Association of Canada
The Native Women’s Association of Canada (NWAC) is a National Indigenous Organization representing the political voice of Indigenous women, girls and gender diverse people in Canada, inclusive of First Nations on and off reserve, status and non-status, disenfranchised, Métis and Inuit. An aggregate of Indigenous women’s organizations from across the country, NWAC was founded on the collective goal to enhance, promote and foster the social, economic, cultural and political well-being of Indigenous women within their respective communities and Canada societies.