Press Release

Combler le fossé numérique entre hommes et femmes sera la priorité de l’Association des femmes autochtones du Canada à la Conférence des Nations Unies sur la condition de la femme

PUBLICATION IMMÉDIATE

3 mars 2023

La 67e session de la Commission de la condition de la femme débute le 6 mars à New York, et l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) y sera présente en tant que membre accrédité du Conseil économique et social des Nations Unies. Compte tenu du fait que l’AFAC dirige le tout premier projet pilote canadien Digispark, la session représente une occasion d’engager des discussions de haut niveau à propos du fossé numérique entre les sexes, où les femmes demeurent numériquement marginalisées, en particulier les femmes, les filles et les personnes transgenres, Deux‑Esprits et de diverses identités de genre autochtones.

La délégation de l’AFAC sera dirigée par sa chef de la direction, Lynne Groulx. Elle sera accompagnée de Natalie Sterling-Moses, une jeune déléguée de la Colombie-Britannique; Lisa Smith, conseillère intérimaire de la présidente de l’AFAC, Carol McBride; Denise Cook de Winnipeg; et Brandy Stanovich, membre du conseil d’administration de l’AFAC.

En titre de commanditaire du premier projet pilote numérique du Canada pour POETA DigiSpark du Trust for the Americas, l’AFAC est très intéressée à contribuer à l’atteinte des objectifs de la Commission et à participer à des conversations sur la façon de travailler à une évolution numérique plus inclusive et équitable.

« Nous sommes enchantées que le thème de cette session soit l’innovation et le changement technologique pour atteindre l’égalité des sexes », a déclaré Mme Groulx. « Les femmes - et plus particulièrement les femmes autochtones - ont été historiquement marginalisées. Nous voyons dans cette conférence une occasion pour l’innovation technologique de jouer un rôle crucial dans l’inclusion et la participation, en particulier vers la réconciliation économique et la justice économique. L’AFAC assure déjà la mise œuvre de projets d’inclusion technologique avec des organisations internationales telles que l’Organisation des États américains (OEA), et nous recherchons des possibilités d’étendre ces projets avec le soutien de l’ONU. »

La Commission de la condition de la femme est le principal organe intergouvernemental des Nations Unies qui se consacre à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes dans le monde. Les délégués à la 67e session, qui se déroule les 6 et 7 mars, examineront l’innovation et les changements technologiques, ainsi que l’éducation à l’ère numérique dans le contexte de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et les filles. Si la révolution numérique offre un immense potentiel d’amélioration des résultats économiques et sociaux pour les femmes et les filles, elle présente également le risque de perpétuer les modèles existants d’inégalité entre les sexes.

Les déléguées telles que l’AFAC exploreront ce vaste thème sur plusieurs fronts. Il s’agit notamment de donner la priorité à l’équité numérique pour combler le fossé numérique entre les sexes, de tirer parti des investissements des secteurs privé et public pour soutenir les entreprises appartenant à des femmes, de promouvoir l’accès universel à l’éducation, au développement de carrière et à l’enseignement professionnel et technique, de promouvoir la participation, l’emploi et le leadership des femmes dans le domaine de la technologie et de l’innovation et de protéger les droits des femmes et des filles en ligne.

« L’AFAC est ravie d’avoir été invitée à contribuer à cette session. La Commission de la condition de la femme a pour mission de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, mission qui s’aligne sur notre propre vision où tous les individus ont la possibilité de développer leurs talents pour atteindre leur plein potentiel. Malheureusement, l’accès aux technologies et aux compétences numériques pour les femmes et les filles est limité en raison du manque d’accès, d’éducation, de compétences et de l’accessibilité à prix abordable. Ce fossé numérique entre les sexes se réduit, mais les femmes restent marginalisées sur le plan numérique, en particulier les femmes autochtones. Nous nous réjouissons de l’occasion qui nous est donnée de discuter de ces questions à ce haut niveau. »

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