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PUBLICATION IMMÉDIATE
16 décembre 2022
OTTAWA – L'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) exige que le service de police de Winnipeg reprenne ses recherches dans une décharge de la ville pour retrouver les corps de deux femmes des Premières Nations qui ont été assassinées le printemps dernier.
Si la police de Winnipeg n'a pas la capacité de mener les recherches, l'AFAC exige que la province du Manitoba et le gouvernement fédéral du Canada interviennent pour fournir les ressources et l'expertise nécessaires pour s'assurer que les femmes, toutes deux de la Première Nation de Long Plain, soient retrouvées.
« Nous ne pouvons pas imaginer la souffrance que les familles de Marcedes Myran et Morgan Harris ont dû endurer », a déclaré Carol McBride, présidente de l'AFAC. « Nous demandons à tous les Canadiens de réfléchir à ce qu'ils ressentiraient si c'était leur mère, leur fille ou leur sœur, ou encore leur meilleur ami, dont la dépouille gisait au fond d'une décharge. N'exigeraient-ils pas qu'on la retrouve ? »
Ces crimes font partie du génocide déclaré en 2019 par l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées - des crimes qui, pendant trop longtemps, ont été négligés ou n'ont pas reçu une attention suffisante de la part des services de police du Canada.
« En tant que femmes autochtones, nous ne pouvons que nous demander si les recherches auraient été interrompues si les victimes n'avaient pas été des membres des Premières Nations », a déclaré la présidente McBride. « Nous ne pouvons que nous demander si la police de Winnipeg aurait continué à rechercher Morgan et Marcedes si elles avaient été blanches. »
Le traitement réservé à ces femmes après leur meurtre fait partie de ces crimes horribles. Tant que leurs corps ne seront pas retrouvés, les actions criminelles de la personne responsable de leur mort ne prendront jamais fin et les familles ne recevront aucune justice.
« Nous ne devons jamais oublier que chacune de ces femmes était un être humain, qui avait des espoirs et des rêves et une vie qu'elle aurait dû être autorisée à vivre », a déclaré la présidente McBride. « Les familles ont demandé à la police de ne pas abandonner les recherches de leurs proches. Leurs supplications ne doivent pas être ignorées. »
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