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L'AFAC soulagée d'apprendre que Dawn Walker a été retournée au Canada

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« Les femmes autochtones des deux côtés de la frontière sont représentées de façon disproportionnée dans les statistiques sur les agressions domestiques et les statistiques sur la criminalité en général. Nous surveillerons cette affaire pour nous assurer que Dawn Walker est traitée équitablement et que toutes les circonstances de cette affaire, y compris le fait qu'elle soit une femme autochtone, sont prises en considération. » -Carol McBride, présidente de l'AFAC.

26 août 2022

OTTAWA - L'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est très soulagée d'apprendre que Dawn Walker, une femme crie d'Okanese détenue dans une prison de l'Oregon, a été retournée au Canada.

L'AFAC affirme qu'il est dans l'intérêt supérieur de toutes les personnes concernées que Mme Walker puisse maintenant répondre aux accusations d'enlèvement parental et de méfait public dans notre pays. Elle s'est enfuie de l'autre côté de la frontière avec son fils de sept ans en disant qu'elle craignait pour leur sécurité, qu'elle avait été victime de violence conjugale et qu'elle souffrait du syndrome de stress post-traumatique.

"Nous sommes soulagés d'apprendre que Dawn Walker a pu renoncer à un long processus d'extradition aux États-Unis et qu'elle a été renvoyée au Canada", a déclaré Carol McBride, présidente de l'AFAC. Mme Walker fait également face à des accusations de délits moindres : vol d'identité avec circonstances aggravantes et délit mineur de vol d'identité aux États-Unis.

« Les femmes autochtones des deux côtés de la frontière sont représentées de manière disproportionnée dans les statistiques de violence familiale et les statistiques sur la criminalité en général », a déclaré la présidente McBride. « Nous allons surveiller cette affaire pour nous assurer que Dawn Walker est traitée équitablement et que toutes les circonstances de cette affaire, y compris le fait qu'elle est une femme autochtone, sont prises en considération. »

La Cour suprême du Canada a établi que les femmes autochtones victimes de violence se heurtent à des obstacles et à de la discrimination au sein du système judiciaire, notamment lorsqu'il s'agit d'accorder à leurs récits la même crédibilité qu'aux femmes non autochtones.

L'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a conclu que la violence à l'égard des femmes autochtones au Canada est un génocide, et nous savons que cette violence est perpétrée en grande partie par des conjoints. Le rapport de l'enquête nationale attribue également le risque élevé de violence à l'incapacité de la police et des autres acteurs du système de justice pénale à répondre de manière adéquate aux crimes commis par des conjoints ou à répondre aux besoins des femmes et des filles autochtones.

Les prochaines mesures juridiques prises contre elle doivent tenir compte des réalités des femmes autochtones dans le cadre du génocide en cours.

« Nous étions gravement préoccupées par le fait que les autorités américaines ne tiennent pas pleinement compte des circonstances systémiques dans lesquelles les femmes autochtones se sentent en danger, même lorsqu'elles s'adressent aux personnes chargées de les protéger », a déclaré la présidente McBride. « Nous avons les mêmes préoccupations concernant le système de justice, ici au Canada, mais il y a des décisions juridiques ici sur lesquelles Mme Walker peut s'appuyer pour faire face aux accusations portées contre elle. »

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