Press Release

COMMUNIQUÉ : La présidente de l’AFAC, Francyne Joe, représente les femmes autochtones dans un groupe d’experts sur l’environnement et les changements climatiques

MARRAKECH (Maroc), le 20 novembre 2016 – La présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), Francyne Joe, continue de représenter la voix des femmes des Premières Nations à la conférence sur le climat, au Maroc, où a lieu la 22e conférence des Parties (COP22) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

À l’invitation de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, Mme Joe a pris la parole lors d’un débat, mardi, sur les contributions des communautés autochtones au programme d’action du Canada en matière de changement climatique. Elle a souligné le rôle historique des femmes autochtones en tant que gardiennes de la terre, qui transmettent le savoir traditionnel aux générations suivantes par des récits et des cérémonies, et elle a parlé de la menace que représente la Loi sur les Indiens pour ces traditions.

En tant que population vulnérable qui dépend d’une relation étroite avec la terre et l’eau, elle a décrit comment les femmes autochtones sont les plus susceptibles de devenir des « réfugiés climatiques » par suite de changements climatiques, comme les inondations, qui ont des répercussions profondes sur leurs communautés. Mme Joe suggère que les contributions immédiates les plus nécessaires comprennent l’amélioration des logements et des infrastructures, la planification de secours et d’interventions d’urgence et l’adoption de mesures pour assurer la sécurité alimentaire et la salubrité de l’eau.

« Afin de protéger l’environnement des Premières Nations et de réduire le risque de violence envers les femmes, il faut consulter les femmes des Premières Nations avant de lancer des projets intensifs de développement énergétique, comme l’extraction de pétrole et de gaz ou de charbon et les développements hydroélectriques », a affirmé Mme Joe, faisant allusion au rapport d’Amnistie internationale publié récemment à propos des effets néfastes sur les droits des peuples autochtones de l’économie de l’extraction des ressources naturelles dans le nord de la Colombie-Britannique.

Cette année a marqué la première journée pour la justice climatique, une manifestation parallèle des Nations Unies visant la reconnaissance des effets profonds des changements climatiques sur les peuples autochtones, la relation entre les changements climatiques et les droits de la personne et le besoin urgent pour les gouvernements de consulter les communautés autochtones sur ces questions.

« En tant que représentantes des femmes et des filles autochtones, l’AFAC reconnaît que les changements climatiques se répercutent sur la vie quotidienne des femmes autochtones et qu’ils détruisent des communautés et forcent des peuples à abandonner des traditions culturelles qui sont si fortement liées à la terre, à l’eau, aux plantes et aux animaux », a conclu Mme Joe.

L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est fondée sur l’objectif commun d’améliorer, de promouvoir et de favoriser le bien-être social, économique, culturel et politique des femmes des Premières Nations et des Métisses au sein des sociétés autochtones et de la société canadienne. À titre d’organisme national qui représente les femmes autochtones depuis 1974, l’AFAC a pour mandat d’accomplir l’égalité pour toutes les femmes autochtones au pays.

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