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L’AFAC à la table des premiers ministres? Certainement!

Les premiers ministres écoutent avec intérêt l’AFAC alors qu’elle offre une perspective unique sur les questions auxquelles sont confrontées les femmes, les filles, les personnes bispirituelles, transgenres et de diverses identités de genre autochtones.

Published on July 11, 2023

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(Winnipeg, le 11 juillet 2023)- L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est intervenue mardi lors de la réunion annuelle des premiers ministres provinciaux pour exposer son point de vue unique sur les problèmes auxquels sont confrontées les femmes, les filles, les personnes bispirituelles, les transgenres et de diverses identités de genre, et pour expliquer les mesures qu’elle prend pour améliorer les conditions de vie des autochtones.

Carol McBride, présidente de l’AFAC, a déclaré que les premiers ministres étaient attentifs aux propos de l’organisation et semblaient réceptifs à son appel pour renforcer la collaboration et la coopération avec les gouvernements. « Cela fait près de 50 ans que l’AFAC représente les femmes autochtones ayant des droits dans leurs communautés respectives », a déclaré Mme McBride. « Nous comprenons la complexité de leurs identités. Nous sommes tenus d’intervenir et de participer aux discussions sur les questions qui touchent à leur bien-être. Les premiers ministres étaient de toute évidence disposés à entendre ce que nous avions à dire. Ils ont posé d’excellentes questions et nous ont fait sentir valorisés ».

Mme McBride a exposé aux Premiers ministres le travail important accompli par les associations membres de l’AFAC dans 12 provinces et territoires pour améliorer la vie des autochtones et a souligné les nombreux programmes lancés par l’AFAC pour mettre fin aux disparités économiques. D’autre part, elle a dénoncé l’absence de mesures prises par tous les gouvernements pour répondre aux 231 appels à la justice lancés par l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. De plus, Mme McBride a évoqué le travail accompli par l’AFAC à l’échelle internationale et a soulevé les questions sociales auxquelles ses membres sont confrontés, notamment le changement climatique.

Pour Lynne Groulx, directrice générale de l’AFAC, les premiers ministres étaient manifestement impatients d’en savoir plus sur les nombreuses initiatives lancées par l’organisation et d’apprendre que l’AFAC commence à développer ses propres sources de revenus. « Nous avons démontré que nous avons besoin du soutien des gouvernements pour réaliser des travaux importants, y compris la construction de pavillons de résilience dans chaque province et territoire pour les femmes, les filles, les personnes bispirituelles, les transgenres et de diverses identités de genre qui ont subi des traumatismes à cause de la colonisation et de la violence persistante », a déclaré Mme Groulx. « Ils nous ont prêté une oreille attentive lorsque nous avons parlé des programmes que nous menons dans le domaine de la formation professionnelle et de l’apprentissage pour améliorer la vie de milliers d’autochtones. Nous espérons que les provinces et les territoires voudront collaborer plus étroitement avec nous dans le cadre de ces initiatives ».

Au fur et à mesure du déroulement de la réunion, le son des tambours d’une manifestation extérieure résonnait dans la salle. Les autochtones demandent que le site d’enfouissement Prairie Green soit ratissé pour retrouver les restes de Morgan Harris et Marcedes Myran, deux femmes autochtones qui auraient été assassinées par un tueur en série. « Nous pouvions entendre les femmes à l’extérieur faire retentir leur voix avec leur tambour, et c’était déchirant », a déclaré Melissa Critch, coprésidente de Manitoba Moon Voices, l’association provinciale du Manitoba membre de l’AFAC. « Ces femmes sont les mères, les filles, les sœurs, les tantes et les proches des victimes. L’AFAC a été la première à attirer l’attention sur la violence qui continue de nous hanter. C’est pourquoi les femmes autochtones et les personnes bispirituelles+, soutenues par l’AFAC, doivent être présentes sur la table lorsque des questions nationales qui nous concernent sont abordées ».

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About The Native Women’s Association of Canada
The Native Women’s Association of Canada (NWAC) is a National Indigenous Organization representing the political voice of Indigenous women, girls, transgender, Two-Spirit, and gender-diverse people in Canada, inclusive of First Nations on and off reserve, status and non-status, disenfranchised, Métis and Inuit. An aggregate of Indigenous women’s organizations from across the country, NWAC was founded on the collective goal to enhance, promote and foster the social, economic, cultural and political well-being of Indigenous women within their respective communities and Canada societies.

À propos de l'Association des femmes autochtones du Canada

L'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est une organisation autochtone nationale qui représente la voix politique des femmes, des filles, des transgenres, des bispirituels et des personnes de sexe différent au Canada, y compris les membres des Premières nations vivant dans les réserves et hors réserve, les Indiens inscrits et non inscrits, les personnes privées de leurs droits, les Métis et les Inuits. Regroupant des organisations de femmes autochtones de tout le pays, l'AFAC a été fondée dans le but collectif d'améliorer, de promouvoir et de favoriser le bien-être social, économique, culturel et politique des femmes autochtones au sein de leurs communautés respectives et des sociétés canadiennes.