Press Release

L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est stupéfaite par la décision de Trudeau de partir en vacances le jour même de la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

1er octobre 2021

OTTAWA – Stupéfaction et consternation, c’est la réaction de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) en apprenant que le premier ministre Justin Trudeau a opté pour une journée de vacances plutôt que de marquer la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation que son gouvernement avait annoncée il y a moins de deux mois.

Voilà un premier ministre qui est arrivé au pouvoir en disant qu’aucune relation n’est plus importante pour son gouvernement que sa relation avec les Autochtones de ce pays.

« Ces paroles sonnent incroyablement creux du fait que M. Trudeau n’a pas pris le temps que son propre gouvernement avait mis de côté pour réfléchir à la tragédie des pensionnats indiens et qu’il a choisi plutôt de filer vers Tofino pour des vacances », a dit Lynne Groulx, directrice générale de l’AFAC. « Le gouvernement du Canada a reçu deux rapports distincts, de la Commission de vérité et réconciliation et de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, affirmant qu’un génocide a été perpétré envers les Autochtones de ce pays. Pourtant, M.Trudeau ne croit pas que ces conclusions sont assez importantes pour qu’il prenne le temps de réfléchir à ce qu’elles signifient. »

« Tandis que des millions de personnes à travers le Canada revêtaient des chandails orange, prenaient la parole dans les médias sociaux, participaient à des cérémonies spéciales et réfléchissaient à la sombre histoire du traitement infligé aux Autochtones et à ce qu’il faut améliorer à l’avenir, le premier ministre a refusé de se présenter en public », a dit Mme Groulx. « C’est presque comme s’il avait coché un des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation en proclamant un jour férié et qu’il s’en était lavé les mains ensuite, en disant “travail accompli, au suivant” », a-t-elle ajouté.

« Ce n’est pas une coïncidence, a dit Mme Groulx, si M. Trudeau a choisi de rester à l’abri des regards le lendemain de l’annonce par la Cour fédérale qu’elle maintient l’indemnisation attribuée par le Tribunal canadien des droits de la personne aux enfants des Premières Nations qui avaient été appréhendés dans le cadre du programme de services aux enfants et à la famille des Premières Nations, ainsi qu’à leurs familles.

« Les tentatives répétées de son gouvernement d’en appeler de cette ordonnance ne sont rien moins que honteuses, et je peux comprendre sa réticence à répondre à des questions sur ces actions en justice alors qu’il n’y a tout simplement pas d’explication valable », a dit Mme Groulx. « Mais la décision de s’esquiver entièrement, le jour même de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, est stupéfiante par l’ampleur de son insensibilité et de son mépris pour ce que les Premières Nations, les Métis et les Inuits ont subi par suite de la colonisation. »

Romeo Saganash, ex-député du Nouveau Parti démocratique, a déjà dit que M. Trudeau n’a rien à f* des droits des Autochtones. « Si nous avons besoin d’autres preuves de la justesse de cette observation, dit Mme Groulx, il suffit de considérer le comportement du premier ministre le 30 septembre 2021. »

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