Press Release

Nous vous croyons : l’AFAC appuie les sœurs de Val-d’Or au monument des droits de la personne mardi

OTTAWA (Ontario), le 22 novembre 2016 – L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) fait appel à tous ses partenaires et à tous les citoyens et citoyennes engagés pour qu’ils se joignent à elle en reconnaissance du résultat tragique des plaintes déposées par des femmes autochtones de Val-d’Or et d’autres régions rurales contre des agents de la Sûreté du Québec. En témoignage d’appui à ces femmes et à Femmes autochtones du Québec, cette manifestation a pour but de sensibiliser la population en général à la violence systémique dont les femmes autochtones font l’objet, à manifester notre appui aux femmes courageuses qui ont osé prendre la parole pour dénoncer les abus et exiger le respect de la police envers la population.

Quoi : Nous vous croyons; appui à nos sœurs de Val-d’Or

Quand : 18 heures, mardi 22 novembre 2016

Où : Monument des droits de la personne, rue Elgin, Ottawa (Ontario)

Une enquête a eu lieu après que l’attention des médias a été attirée sur un certain nombre de plaintes d’abus de pouvoir et de violence sexuelle par des agents de police à Val-d’Or et dans d’autres régions rurales, en octobre 2015, mais aucune accusation n’a été portée contre les policiers. La Couronne a plaidé l’absence de preuves pour expliquer ce résultat décevant.

Un rapport publié récemment par les Nations Unies demandait avec insistance au Canada d’agir dans le dossier de la violence fondée sur le sexe des victimes, en particulier dans le cas des femmes et des filles autochtones. Les Nations Unies ont déterminé qu’un nombre « très peu » élevé de cas de violence envers des femmes, combiné à des taux peu élevés de poursuites et de condamnations des auteurs d’actes de violence, constitue un échec systémique particulier au Canada. Le fait qu’aucune accusation ne soit portée après que des actes de violence ont été signalés aux autorités, comme dans le cas de Val-d’Or, explique pourquoi les femmes hésitent à porter plainte.

« Si on ne peut pas s’attendre à ce que la police nous protège, il en résulte du désespoir, de la dépression et de la colère, ce qui entrave le développement de toute relation positive avec le système du maintien de l’ordre », a dit la présidente de l’AFAC, Francyne Joe.

La présidente, Francyne Joe, et la directrice générale de l’AFAC, Lynne Groulx, prendront la parole. Une manifestation parallèle de soutien est organisée par le groupe Femmes autochtones du Québec, à Montréal. Viviane Michel, présidente de Femmes autochtones du Québec, a dit cette semaine que son association demande à la population du Québec d’appuyer ces femmes courageuses et de leur montrer qu’il y a des gens qui les croient.

L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est fondée sur l’objectif commun d’améliorer, de promouvoir et de favoriser le bien-être social, économique, culturel et politique des femmes des Premières Nations et des Métisses au sein des sociétés autochtones et de la société canadienne. À titre d’organisme national qui représente les femmes autochtones depuis 1974, l’AFAC a pour mandat d’accomplir l’égalité pour toutes les femmes autochtones au pays.

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